Qu’est-ce que l’habilitation électrique ?
L’habilitation est la reconnaissance, par l’employeur, de la capacité d’une personne placée sous son autorité à accomplir, en sécurité vis-à-vis du risque électrique, les tâches qui lui sont confiées. Avant d’être habilité, le travailleur doit avoir été formé et avoir été déclaré apte par le médecin du travail.
L’habilitation des travailleurs s’appuie sur les dispositions du Code du travail et sur les règles techniques de la norme française NFC 18-510 de janvier 2012 « Opérations sur les ouvrages et installations électriques et dans un environnement électrique – Prévention du risque électrique » et ses éventuelles amendements.
L’habilitation électrique complète l’ensemble des règles du Code du travail régissant la conception et l’utilisation des installations électriques applicable à l’employeur.
Quelle est la démarche d’habilitation ?
La démarche d’habilitation comprend plusieurs étapes :
- l’analyse de l’activité qui sera confiée au travailleur (type d’opération, fonction du travailleur, caractéristiques des installations et des appareillages…) ;
- la prise en compte des compétences et des aptitudes du travailleur devant être habilité : évaluation de ses compétences techniques (diplômes, titres, certificats professionnels, expérience) et de ses aptitudes (expérience, savoir-être, aptitude médicale…) ;
- la vérification de l’adéquation entre l’activité, les compétences et les aptitudes du travailleur ;
- la formation préparatoire à l’habilitation : l’objectif de la formation préparatoire à l’habilitation est de faire acquérir une compétence professionnelle dans le domaine de la sécurité électrique pour l’exécution des opérations et les mesures d’urgence à prendre en cas d’accident ou d’incendie d’origine électrique. La formation doit comprendre une partie théorique et une partie pratique. Télécharger
la brochure ED 6127,
Habilitation électrique.
Délivrance et suivi du titre d’habilitation
Pour délivrer une habilitation et avant d’affecter son salarié à son poste de travail, l'employeur doit s'être assuré que :
- le salarié a suivi une formation théorique et pratique adaptée aux opérations à effectuer ;
- le salarié a bien assimilé cette formation (savoirs et savoir-faire) en consultant « l’avis après formation » délivré par le formateur ou l’organisme de formation ;
- l'aptitude médicale délivrée par le médecin du travail tient compte des risques particuliers auxquels le salarié sera exposé ;
- le salarié possède un carnet de prescriptions, éventuellement complété par des instructions de sécurité particulières au travail effectué.
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Source :
https://www.inrs.fr ( article écrit et publié par l'inrs
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